ernesto riveiro

Pascaline Mulliez, 2020
____________________________

Préface de la monographie, Editions de L’ahah et Skira.

Né en 1947 à Buenos Aires, Ernesto Riveiro vit et travaille en France depuis 1972. Cette monographie entend offrir un large panorama de son œuvre de 1987 à aujourd’hui. Pourquoi ce 
choix de l’année 1987 ? Force a été de constater, au cours de ce travail d’édition, que cette année correspond 
à de profondes mutations, elles-mêmes étroitement liées à l’émergence de certaines pratiques plastiques.

Après vingt ans d’exercice de la peinture, Ernesto Riveiro se voit confronté à un ensemble de questionnements existentiels : il questionne la peinture, son histoire, ses usages, interroge son engagement, son être dans la peinture. 1987 est l’année 
où l’artiste problématise et expérimente au sein même de sa pratique et où, contingente, s’invente pas à pas une conception renouvelée du diptyque.

Délesté du poids des conventions de la narration et 
de la représentation et conçu sur les principes d’interstice et d’assemblage, ce diptyque permet à Ernesto Riveiro 
de s’affranchir des apories auxquelles il se trouve confronté et, par des chemins détournés, autorise un retour au dessin, à la toile, à la couleur.

En émergera le « gribouillage » d’un geste 
qui se veut volontairement « gauche ».
 Le petit pas de côté qui élabore et fait œuvre.

Trois personnes ont contribué à l’écriture de cet
ouvrage. Céline Delavaux, docteure en littérature (dont 
la thèse avait pour objet les écrits de l’artiste Jean Dubuffet) ; Philippe Cyroulnik, critique d’art et commissaire d’exposition ; Mercedes Casanegra, historienne de l’art
 et commissaire d’exposition.

Le texte de Céline Delavaux déploie la question de la pensée de l’art, de « ce que fait 
l’art à la pensée ». Philippe Cyroulnik transcrit de longs entretiens qu’il a eus avec le peintre et au cours desquels il interroge les différentes modalités et les évolutions de l’œuvre. Enfin Mercedes Casanegra a écrit, sur son œuvre, un essai et rédigé la biographie de l’artiste.

Au travers de sa petite maison d’édition, l’association L’ahah a l’ambition de publier des monographies d’artistes confirmés dont l’œuvre est aujourd’hui peu montrée 
au public.



ernesto riveiro


Pascaline Mulliez, 2020
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Préface de la monographie, Editions de L’ahah et Skira.

Né en 1947 à Buenos Aires, Ernesto Riveiro vit et travaille en France depuis 1972. Cette monographie entend offrir un large panorama de son œuvre de 1987 à aujourd’hui. Pourquoi ce 
choix de l’année 1987 ? Force a été de constater, au cours de ce travail d’édition, que cette année correspond 
à de profondes mutations, elles-mêmes étroitement liées à l’émergence de certaines pratiques plastiques.

Après vingt ans d’exercice de la peinture, Ernesto Riveiro se voit confronté à un ensemble de questionnements existentiels : il questionne la peinture, son histoire, ses usages, interroge son engagement, son être dans la peinture. 1987 est l’année 
où l’artiste problématise et expérimente au sein même de sa pratique et où, contingente, s’invente pas à pas une conception renouvelée du diptyque.

Délesté du poids des conventions de la narration et 
de la représentation et conçu sur les principes d’interstice et d’assemblage, ce diptyque permet à Ernesto Riveiro 
de s’affranchir des apories auxquelles il se trouve confronté et, par des chemins détournés, autorise un retour au dessin, à la toile, à la couleur.

En émergera le « gribouillage » d’un geste 
qui se veut volontairement « gauche ».
 Le petit pas de côté qui élabore et fait œuvre.

Trois personnes ont contribué à l’écriture de cet
ouvrage. Céline Delavaux, docteure en littérature (dont 
la thèse avait pour objet les écrits de l’artiste Jean Dubuffet) ; Philippe Cyroulnik, critique d’art et commissaire d’exposition ; Mercedes Casanegra, historienne de l’art
 et commissaire d’exposition.

Le texte de Céline Delavaux déploie la question de la pensée de l’art, de « ce que fait 
l’art à la pensée ». Philippe Cyroulnik transcrit de longs entretiens qu’il a eus avec le peintre et au cours desquels il interroge les différentes modalités et les évolutions de l’œuvre. Enfin Mercedes Casanegra a écrit, sur son œuvre, un essai et rédigé la biographie de l’artiste.

Au travers de sa petite maison d’édition, l’association L’ahah a l’ambition de publier des monographies d’artistes confirmés dont l’œuvre est aujourd’hui peu montrée 
au public.